dinsdag 30 juni 2009

Le financement des partis est mal contrôlé

Les partis politiques sont financés en moyenne à 85% par le public. Mais les contrôles sont faibles, surtout au niveau local, et les sanctions sont souvent inexistantes.


La Belgique a encore du chemin à faire en matière de transparence du financement des partis. C’est ce qui ressort d’une étude du Greco (groupe d’États européens contre la corruption, créé par le Conseil de l’Europe). Il s’agit surtout d’un manque de contrôle et de sanction. La Belgique ne connaît plus de grosses affaires politico-financières grâce à la loi de 1989 sur le financement public mais tout n’est pas encore au point.
Le système de contrôle de financement des partis n’est pas vraiment indépendant. Les partis choisissent la composition des commissions parlementaires de contrôle. Le Greco va plus loin: il estime même que «les commissions montrent un manque de volonté lorsqu’il s’agit d’exercer un véritable contrôle et de prendre des décisions susceptibles de conduire à une sanction. Le tableau est particulièrement défavorable pour les comptes de campagnes électorales: aucune mesure véritable n’a été prise même lors du non-dépôt des comptes».
Pour le Greco, il est d’ailleurs difficile de faire plus qu’un contrôle de forme au vu du peu de moyens. La base de travail est l’avis de la Cour des Comptes. Or celle-ci n’a pas accès aux pièces et justificatifs comptables. Enfin, les normes d’audit (indépendance et champ d’action) ne sont pas assez exigeantes, selon le Greco. Le contrôle est donc pauvre. Les sanctions le sont tout autant. La principale sanction pour un parti est la déchéance de financement fédéral. Elle est de courte durée (4 mois) pour une violation grave. Et le parti peut toujours bénéficier d’autres aides publiques. Quant aux sanctions personnelles, les élus locaux sont les seuls à risquer la perte de leur mandat. Aucune règle n’est prévue pour la récidive.

L’association Transparency International Belgium souligne que le manque d’indépendance du contrôle de financement des partis «affecte la confiance du public dans le système politique». Selon une enquête de l’association, seuls 27 % des candidats aux élections régionales en juin désiraient desrègles plus strictes en matière de contrôle du financement des partis politiques. La majorité défendait un statu quo.

Le financement par les personnes morales (sociétés, associations ou autres) a été aboli en 1993. Les candidats ne doivent plus faire des promesses aux entreprises, comme aux Etats-Unis. Néanmoins, le Greco pointe que «le sponsoring de personnes morales n’est pas interdit, ni encadré, offrant ainsi des facilités pour contourner l’interdiction légale des dons de personnes morales». Le Greco précise aussi que les dons des personnes physiques peuvent être faits en cash. Et s’ils font moins de 125 euros, un reçu n’est pas obligatoire.
Si la loi sur le financement permet d’éviter les pressions d’entreprises, le Greco déplore la politisation de l’administration. L’association s’attaque surtout aux collectivités locales qui jouissent d’une forte autonomie et échappe au contrôle de la Cour des Comptes. Le receveur communal, qui doit contrôler les comptes locaux, passe parfois au-dessus de certaines formes de manipulations.

Depuis 1989, les partis belges sont financés à 85 % par les pouvoirs publics. Le fédéral octroie annuellement 125 000 euros et 1,25 euro par voix obtenue. Les partis reçoivent un complément fédéral s’ils ont au moins cinq élus qui forment un groupe politique. Les Régions octroient aussi une dotation. Le Parlement flamand donne un forfait de 62 000 euros et un variable de 1,49euro par voix aux partis. Mais ceux-ci doivent avoir au moins cinq élus dans l’assemblée.
En 2008, le MR a reçu davantage de dotations fédérales que les trois autres partis francophones. Les libéraux ont reçu près de 4,4 millions d’euros de la Chambre et du Sénat. Cette différence s’explique par la représentation plus forte du MR, surtout dans la haute assemblée. Le PS, par contre, a reçu nettement plus que les trois autres partis francophones de la Communauté française. Avec presque 733 000 euros, le PS a récolté un peu moins du double du MR et presque 10 fois l’allocation d’Ecolo. Les dotations régionales bruxelloise, wallonne et germanophone du MR et du PS sont similaires (2,2 millions).

Ces données portent sur l’année 2008. En 2010, Ecolo aura une dotation régionale probablement doublée par rapport à leurs 852 233 euros de 2008. Le cdH va continuer à recevoir près de 2,6 millions des entités fédérées, vu son score stable en juin.

Soins de santé: rembourser autrement le Pet scan

Le KCE préconise de financer différemment cet outil médical très onéreux.

Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) a rendu public lundi un rapport qui préconise de nouvelles règles de financement des examens réalisés par les Pet Scans, ces appareils médicaux sophistiqués employés pour détecter et analyser certaines tumeurs cancéreuses. Le hic : ils sont extrêmement coûteux pour la sécurité sociale. Le KCE regrette en effet que les examens réalisés par des appareils non autorisés soient malgré tout remboursés, car les hôpitaux utilisent une voie détournée qui consiste à utiliser un autre code de nomenclature. Le rapport suggère d’abandonner le système actuel dit "de programmation" qui permet cette entourloupe au profit de l’instauration de "critères qui garantissent que seuls les examens dont l’utilité est scientifiquement fondée soient encore remboursés".
Ainsi en 2007, à côté des quelque 18 500 examens officiels (facturés pour environ 3 millions d’euros), les deniers publics auraient aussi servi à financer environ 20 000 examens non officiels (5,5 millions d’euros).
La Libre Belgique, 30/06/2009

Soins de santé: le Belge coûte 1773€ à l'Inami

On sait bien que l’âge a une influence importante sur la santé. Et cette influence se marque directement dans les dépenses de soins couvertes par l’assurance-maladie. Dans son dernier rapport annuel, l’Inami aligne les chiffres qui en attestent. En moyenne, le Belge coûte 1 773 € à l’assurance-maladie. Mais ce coût varie fortement en fonction de l’âge. Jusqu’à 9 ans, l’assuré social coûte environ 743 € par an à l’Etat pour ses soins de santé. Adolescent, il coûtera un peu moins : 581 € par an. Mais ensuite, le coût annuel moyen à charge de l’Inami ne cessera d’augmenter : 822 € pour les personnes âgées de 20 à 30 ans, 1 001 € pour les 30-40 ans, 1 177 € pour les 40-50 ans, 1754 € pour les 50-60 ans, 2580 € pour les 60-70 ans, 4121 € pour les 70-80 ans, 6 835 € pour les 80-90 ans et 11452 € pour les personnes qui ont plus de 90 ans. De quoi donner une petite idée des effets potentiels du vieillissement de la population sur les finances de l’Inami....
Pour lire l'article complet de La Libre Belgique (30/06/09), cliquez ici.
Pour consulter le rapport annuel 2008 de l'Inami, cliquez ici.

maandag 29 juni 2009

The cost of medical innovation

Many healthcare policymakers and analysts are focused on controlling rising medical costs. Is attacking high-cost, low-benefit medical innovation a solution? This column estimates that medical innovation – the use of advanced diagnostic imaging, newer drugs, and higher-ranked physicians – significantly increases life expectancy without raising medical expenditures per capita.
The full article is available here.

Why we shouldn't subsidise clean-energy technologies?

Nearly all economists agree that the most efficient way to address environmental problems is to raise the cost of the pollution-generating activity, but US policies subsidise clean-energy alternatives instead. This column criticizes that approach – subsidies lower the cost of energy, play favourites with technologies, are often inframarginal, and frequently interact in unexpected ways with other policies.
The full article is available here.

How bad are bubbles for welfare?

The financial sector is prone to crises, which are typically associated with serious effects on output and employment. This column weighs the costs and benefits of financial deregulation that spurs temporarily high growth that then collapse and suggests that bubbles may be socially efficient.
The full article is available here.

Ageing populations: scrimp and save

Pensions will have to become far less generous

THE past few decades have been the cushiest time ever to be a pensioner in a developed country. Not only has the world been getting ever richer (at least until very recently), which rubbed off on pensioners too; but as a group they have also become much more comfortable relative to the rest of the population. In recent years mandatory pensions across the OECD, net of taxes and social-security contributions, averaged over 70% of previous net earnings for people on average pay and over 80% for the low-paid. For the better-off the replacement ratio was lower, but they can cope. ...
For the full article, click here.
This article belongs to a special report on ageing populations in which you can also find:
(The Economist, June 25th 2009)

La BRI prône une fin rapide des plans de relance économique

La Banque des règlements internationaux (BRI) a appelé lundi les gouvernements à mettre un terme aux programmes de relance économique dès que le secteur financier sera suffisamment assaini, craignant que ces plans n'induisent trop d'inflation et de protectionnisme.

Magnette : capter la rente nucléaire

Une étude légitime la taxe de 250 millions, selon le ministre de l'Energie.

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/512578/magnette-capter-la-rente-nucleaire.html

vrijdag 26 juni 2009

Chancellor Merkel Visits the Debt President

The occupant of the White House may have changed recently. But the amount of ill-advised ideology coming from Washington has remained constant. Obama's list of economic errors is long -- and continues to grow. Read the full article here.

Nouvelle arme anti-faillites

Sabine Laruelle (MR) octroie une aide de crise aux indépendants.

L'article de la DH (26/06/2009) est disponible ici.

Meer hoogopgeleide starters door crisis

Het aantal hoogopgeleide jongeren dat een eigen zaak start, is het voorbije jaar gestegen. 'Omdat deze jongeren in de bedrijfswereld momenteel moeilijker een job vinden, wagen ze zelf hun kans in de IT-, de bank- en de verzekeringensector', legt UNIZO-topman Karel Van Eetvelt uit.

Het aandeel starters in de bank- en verzekeringensector steeg vorig jaar met 15,26 procent. De sector recreatie en cultuur ging zelfs nog sterker vooruit, met 17,52 procent. Andere sectoren die licht vooruit gingen zijn de diensten aan personen, de informaticasector, de zakelijke dienstverlening en zelfs de horeca.

In totaal zou het aandeel hooggeschoolde starters ten opzichte van het totaal met 25 procent toegenomen zijn.

Budgets des recettes et des dépenses de la Région wallonne pour l'année budgétaire 2009

Pour l'exposé complet du Service Public de Wallonie, cliquez ici.

Households hit hard by wealth losses

  • Global financial crisis erodes household wealth in advanced countries
  • Increasing balance sheets implied higher vulnerability to equity and house price shocks
  • Recent wealth losses have depressed consumption and contributed to rise in savings

http://www.imf.org/external/pubs/ft/survey/so/2009/num062409a.htm

Vlaming betaalt een derde meer belasting

Een modale Vlaming betaalde twee jaar geleden 5.284 euro personenbelasting. Dat is een derde meer dan de gemiddelde Franstalige. De 58 procent Vlamingen in dit land betalen bijna 64 procent van de totale Belgische belastingfactuur.

donderdag 25 juni 2009

IMF Update on Fiscal Stimulus and Financial Sector Measures around the world

Read the IMF report here.

«Etudes sur la situation de l’entreprise» : Portrait(s) des entreprises en Wallonie (UWE)

Rentabilité, structure de financement, activité de formation, recherche ou encore utilisation des ressources naturelles : autant de facettes qui sont passées au crible dans l’édition 2009 des «Etudes sur la situation de l’entreprise» que publie ce 24 juin l’Union Wallonne des Entreprises... Le bulletin de santé est relativement optimiste. La Région possède des entreprises saines et dynamiques, mais celles-ci sont insuffisamment nombreuses et trop petites, ce qui constitue un frein à un mouvement de rattrapage d’ampleur de l’économie wallonne.
Le rapport de l'UWE est disponible en deux parties: ici et ici aussi.

Saving money by modernizing the health care system

The fundamental challenge in health reform is to reduce the growth rate of health care costs. If annual cost increases can be lowered, then workers’ incomes will increase, labor market distortions will decline, and government budgets will move closer to balance. If we cannot “bend the curve” of increasing health care costs, then we will not be able to afford our current commitments to Medicare, Medicaid, and the State Children’s Health Insurance Program, let alone the cost of covering the 45 million uninsured Americans....
(D. Cutler and M. Beeuwkes Buntin, Center for American Progress)
For the full article, click here.

Germany Has 1 Million More Muslims than Previously Thought

Read the complete article in Der Spiegel here.

The rise and apparent fall of macro-prudential regulation

Policymakers embraced the rhetoric of macro-prudential regulation in response to the crisis, but most of their proposals have just suggested more micro-prudential regulations of the sort that already failed. This column criticizes those proposals and outlines what real macro-prudential approaches would look like.
http://www.voxeu.org/index.php?q=node/3694

Marché de l'emploi: la loi anti-crise entre en vigueur

Les mesures de la ministre Milquet coûteraient à l'Etat 70,87 millions d'€ en 2009:
1 Une adaptation temporaire du temps de travail de crise
(14,62 millions d'€)
2 Une réduction individuelle et temporaire des prestations
(18,25 millions d'€)
3Une suspension de l’exécution du contrat de travail

Le programme de stabilité belge en seconde sess'

La copie du gouvernement belge a été recalée par la Commission européenne. "Trop d'informations font défaut", explique le commissaire Almunia.

800.000 chômeurs à l'horizon 2011

La Belgique atteindra le chiffre impressionnant de 804.000 chômeurs en 2011, selon les estimations livrées ce mercredi au gouvernement par le Bureau Fédéral du Plan, et que «L'Echo» a pu consulter. Le Plan table aussi le maintien d'une croissance négative (-0,3 %) en 2010. Ces chiffres serviront de base à la confection du prochain budget de l'État.
L'Echo, 25/06/2009

woensdag 24 juni 2009

BBC2's Politics Pen - Must see!

It's a shame we don't have these kind of programs on our public channels. Watch this week's episode here.

Turf wars in banking supervision

It's a shame but for the moment our bank regulators all over the world are not thinking how to improve the system but defending their own interests. Nothing surprising there for public choice economists!

For instance in the UK, the Bank of England wants the power to limit the size of banks but the Treasury Secretary wants the Bank not to interfere with "his" institutions.
http://www.economist.com/displaystory.cfm?story_id=13881022

La crise a fragilisé la situation financière des communes

http://www.lecho.be/actualite/belgique/La_crise_a_fragilise_la_situation_financiere_des_communes.8200258-589.art

Enquête annuelle de Dexia: FR - NL

L'Echo, 23/06/2009

Quaden appelle à réduire la taille des banques

Le Gouverneur de la Banque Nationale juge excessif le poids du système financier dans l'économie. «Si une banque est too big to fail, c'est qu'elle est too big», a souligné Guy Quaden.
http://www.lecho.be/actualite/economie-finances/Quaden_appelle_a_reduire_la_taille_des_banques.8200552-602.art

L'Echo, 24/06/2009.

dinsdag 23 juni 2009

La dette a atteint 89,7% du PIB

La dette de l'Etat est passée en 2008 à 89,7pc du PIB. Sans la crise financière, le ratio de la dette aurait été de 83,4 pc. C'est ce qui ressort notamment du rapport 2008 de la dette fédérale présentée mardi par le ministre des Finances Didier Reynders et le président du Comité de direction du SPF Finances Jean-Pierre Arnoldi.

Flexicurity in Belgium. A proposal based on economic principles

The current unemployment insurance and employment protection legislation were set up in an environment in which relationships between workers and firms were typically long-lasting and stable. The increasing globalisation of the economy and the rapid technological and organisational changes require more flexibility leading to career paths which are much more volatile both within and between firms. Current institutions must be therefore urgently reformed to reconcile this new need of more flexibility with that of security for workers. Rather than proposing a reform on the basis of existing institutions abroad, we propose a reform that is explicitly guided by economic principles.

http://www.ifo.de/pls/guestci/download/CESifo+Working+Papers+2009/CESifo+Working+Papers+May+2009/cesifo1_wp2655.pdf

Overdependence on credit ratings was a primary cause of the crisis

The first part of the paper describes how over time credit rating agencies ceased to play the role of information intermediaries. Rating agencies did not provide information about the risk associated with the securitized instruments, but they simply enabled structurers to create and maintain tranches of these instruments with unjustifiably high credit ratings. The second part of the paper suggests how future policy may minimize overdependence on credit ratings, by removing regulatory licences and by implementing shock-therapy mechanisms to wean investors simple rating mnemonics.

Paper from Frank Partnoy, University of San Diego, 22 June 2009

European public opinion, migration and welfare benefits

Public opinion is turning against migration during the recession, as generous European welfare states make migrants a potential fiscal burden. This column warns against the excessively exclusionary solutions to which voters are turning and suggests decoupling migration and the welfare state.

Full article: It is migration, stupid (T. Boeri, VoxEU, 23/06/2009)

Le Belge dépense toujours plus pour sa santé

Le nombre de consultations chez les médecins spécialistes a progressé de 4,9 % en 2008. Et celles auprès des généralistes ont fait un bond de 6,4 %, du jamais vu. Au total, cela représente des dépenses de 953 millions d'euros (+ 19,3%).

Parmi les spécialistes, ce sont surtout les cardiologues (+10,5 %), les urgentistes (+3,7 %) et les neurologues/psychiatres (+3,2 %) qui ont vu le nombre de leurs consultations progresser. Les gastro-entérologues ont par contre vu leurs consultations baisser de 16,6 %.
Selon les chiffres de l'Inami publiés par le Journal du médecin, les dépenses pour les spécialistes ont augmenté de 8,3 %, passant de 391 à 423 millions d'euros.
« Ce sont surtout les patients indépendants qui sont responsables de cette augmentation », affirme le Journal du Médecin. Sans eux, on constaterait une baisse globale de 1,1 % des consultations de spécialistes.
Les consultations auprès des généralistes ont, elles, fait un bond de 6,4 %, passant de 29,26 à 31,14 millions en 2008. Un chiffre jamais vu, alors que la hausse oscillait entre +0,7 et 2,5 % les années précédentes.
La hausse des dépenses est encore plus importante puisqu'elle atteint 11 %, pour atteindre 530 millions d'euros.

Le Soir, 23/06/2009

Van Rompuy suggère d'économiser 5,7 milliards en 2 ans

http://www.lecho.be/actualite/economie-finances/Van_Rompuy_suggere_d-economiser_5-7_milliards_en_deux_ans.8199783-602.art

L'Echo, 23/06/2009

La Belgique, leader de la pression fiscale dans l'eurozone

Avec des recettes fiscales se montant à 44% de son produit intérieur brut (PIB), la Belgique a la pression fiscale la plus forte de la zone euro, selon des chiffres de 2007 livrés lundi par l'Office européen de statistiques, Eurostat.
Au niveau des 27 pays de l'Union européenne, la Belgique arrive en troisième position, derrière le Danemark (48,7%) et la Suède (48,3%).
C'est surtout au niveau de la fiscalité sur le travail que la Belgique se démarque, avec un taux d'imposition moyen de 42,3%, contre 34,3% en moyenne dans les 16 pays de la zone euro. Seule l'Italie (44%) impose davantage le travail que l'Etat belge.
En revanche, celui-ci taxait la consommation à hauteur de 22% (contre 21,5% en moyenne dans la zone euro), et le capital à hauteur de 31,1% (contre 29,8%).
Bien que parmi les plus élevées d'Europe, la pression fiscale en Belgique a diminué depuis 2000, passant de 45,2% du PIB en 2000 à 44,0% en 2007, selon Eurostat. Une tendance globale à l'eurozone où cette pression est passée de 41,2% à 40,4% sur la même période.
L'étude montre enfin que le taux d'imposition légal maximal sur les revenus des personnes physiques ainsi que sur ceux des entreprises a baissé presque partout en Europe.
En Belgique, le taux maximal d'imposition est ainsi passé de 60,6% en 2000 à 53,7% en 2008 pour les personnes physiques (de 48,4% à 42,1% en moyenne dans l'eurozone) et de 40,2% à 34% pour les revenus des entreprises (34,9% à 26% dans l'eurozone).
L'Echo, 22/06/2009

maandag 22 juni 2009

Combining solidarity and responsibility by improving employment incentives for Belgian decentralized entities

http://www.slideshare.net/daans/solidarity-responsibility-job-incentive-scheme-master-thesis-daan-struyvenv3?nocache=5565

L'UE27 a consacré 26,9% du PIB à la protection sociale Les ratios les plus élevés en France, en Suède et en Belgique

Lisez le communique de presse Eurostat ici.

Faut-il revenir sur la flexibilité?

Lisez l'article complet de G. Bertola ici.

A solution for Europe's banking system

Read the full Peterson Institute Policy brief here.

In search of innovation

Read the fulle WSJ-MIT Sloan article here.

14.740 licenciements en Belgique

14.740 personnes ont perdu leur emploi lors de licenciements collectifs dans notre pays depuis le 1er janvier 2009, selon les chiffres calculés par la CSC. C'est l'industrie qui est le plus lourdement frappée avec plus de 10.000 pertes d'emplois, dont 2.913 pour le seul secteur automobile. Mais le secteur financier paie également un lourd tribut avec près de 1.400 emplois perdus. L'essentiel des suppressions d'emplois a eu lieu en février, avec 3.320 licenciements pour 924 «seulement» en mai. Mais pour le mois de juin, le syndicat a déjà enregistré plus de 2.300 pertes d'emplois.

L'Echo, 20/06/2009