Le 13 juin, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, rendait son rapport sur la Belgique. Il y dénonçait le flou et l’arbitraire qui règnent dans les centres fermés pour demandeurs d’asile et appelait à mettre fin à la détention systématique de certains d’entre eux. Deux semaines plus tard, c’est le Collège des Médiateurs fédéraux qui remettait au président de la Chambre les résultats de leur enquête dans les centres fermés. Avec des constats similaires. Au même moment, la ministre de l’Asile, Annemie Turtelboom, a fait publier deux arrêtés royaux qui renforcent encore l’aspect sécuritaire des centres fermés. Cela fait des années que des instances internationales et nationales dénoncent les atteintes aux droits des demandeurs d’asile enfermés en centres fermés. Pour rien ? Nous avons posé la question à Edouard Delruelle, directeur adjoint du Centre pour l’égalité des chances, qui depuis des années également publie des recommandations, peu suivies.
woensdag 15 juli 2009
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